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Mister A

Mister A
  • Visite guidée de tout ce qu'il se passe dans ma tete. Je pense peu, ou du moins pas assez à mon gout, je ne vais jamais au bout des choses. J'ai la flemme de pas mal de chose dans la vie, mais avoir la flemme de penser est quelque chose que je supporte mal
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4 mars 2022

Souvenir 2006-2008

Le ciel est d'un bleu absolu. On est au printemps, fin de matinée. La température extérieur est idéale. J'enfourche sur mon scooter, chromée, rutillant, musique à fond dans les oreilles, Sweet escape de Gwen Stefani. Je descends à vive allure le Boulevard Mansart. Peu de monde, la route est à moi, je file entre les immeubles et les arbres d'un vert printanié qui borde cette artère de la ville. Tourne à gauche rue d'Auxonne et viens me garer devant les pavillons neufs qui font face au cimetiètre. Marion me rejoint. On est beaux, on est bien.

C'était la maison de son père. Il fallait entrer dans une résidence où était regroupée plusieurs maisons, qui avait toutes un petit jardins qui donnait sur le suzon. L'intérieur était moderne, à l'étage la chambre de Marion. Celle de sa soeur. Tout était propre, sentait bon, et parsemé d'objets féminin. Je n'avais pas l'habitude de tout cela. Je m'y sentais bien, je voulais rester dans cette atmosphère à jamais.

En face de la maison, une allée avec des arbres qui mène au cimentière, bordée de gros rocher sur lesquels on peu s'assoir. De belles soirées se sont déroulés autour de ces rochers, à deux. On s'y retrouvait et discutait ou devrais-je dire flirtait pendant des heures, le soir, la nuit. Le temps n'existait presque pas de toute manière.

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4 mars 2022

32

Voilà 12 ans que ce blog existe. Quand je relis le premier article, je remarque avec stupeur que j'avais 20 ans. J'ai eu 20 ans. Je ne m'en souvenais pas. L'impression que cette personne m'est étrangère quand bien même je déroule le fil de ma vie. C'est parce que je n'existe plus, il ne reste que de vagues souvenirs. Les divers protagonistes n'existe plus, eux non plus. seuls restent, parfois, les lieux. Chargés d'histoires et de mon histoire qui fait irruption instinctivement lorsque je les fréquentes. Mais, la personne qui a écrit le premier article de ce blog, n'existe plus. Subsite peut-être le fruit de l'histoire de cet homme qui se traduit par une âme, différente. Son corps, pour sûr, n'existe plus et ne sera plus jamais. Photos, récits et souvenirs sont les seuls preuves de ce jeune homme.

 

Cet homme c'est moi ; et de me voir mort m'attristre. Pourrais-je en faire le deuil. Pourrais-je vaincre la nostalgie qui augmente régulièrement. J'ai des doutes. Il faudrait vivre, au moins aussi intensément qu'à ces époques révolues. Mais vivre intensément, qu'est-ce que c'est ?

15 avril 2020

Aujourd'hui j'ai écouter Nuits Fauves. Cela m'a

Aujourd'hui j'ai écouter Nuits Fauves. Cela m'a alors rappelé les nuits entières passées avec quelques conquêtes, qui se sont parfois avérés être de belles histoires, à faire des jeux de chat entre-mêlés de discussions intenses. Tellement intenses que le temps s'effaçait et seul l'aube venait nous ramener dans l'espace-temps du reste de la population. Ce souvenir a failli s'évanouir dans le vide le plus complet. J'ai eu peur de ne plus jamais y penser. Oublié c'est comme ne pas avoir vécu. C'est avoir fait tout cela pour rien. Vivre des aventures extra-temporelles absolument belle pour rien, juste l'instant présent et puis retourner dans l'espace-temps commun. Cet espace temps dans lequel j'ai l'impression de m'être perdu. Je cherche des trous de ver pour m'échapper. Plus le temps passe, plus ils sont rares.

13 septembre 2017

AAAAAAAAAAAAAAAAAaaaarrrhhh

Tu vois ce que c'est que le brouillard ? Un léger brouillard permanent vient s'installer devant tes yeux alors que toi t'as rien demandé à personne.

Tout c'que tu veux c'est être tranquille, peinard dans ton corps à faire ce qui te plait sans te poser trop de question.
Le truc c'est que ce brouillard il t'parle. Il te pose des questions, et toi au lieu de lui faire un doigt et bien tu lui réponds.

Moi je veux juste qu'il se tire ce brouillard. Qu'il ne me parle plus, jamais. Et que je puisse voir le monde tel qu'il est, beau, scintillant sous le soleil d'une douce après-midi de septembre. Je veux pouvoir sentir toute l'étendu d'herbe qui s'offre à mon regard sans penser à demain, je veux juste vivre quoi. être dans le présent parce que le futur c'est la mort et le passé de la merde.

 

 

 

 Voilà, septembre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

10 février 2016

La contradiction de trop

Que font les gens pendant que moi je pense être dans le seul endroit qui en vaille la peine, rempli de piliés de bar. Vivent-ils vraiment, sont-ils heureux ?

Fuient-ils la réalité comme moi, cherchent-ils à être quelqu'un d'autre le temps d'un instant ? Est-ce qu'ils assument vraiment leur être à ce point, s'amusent-ils ? Est ce qu'ils rigolent ? Mais Que font-ils bordel !

Ils sont seuls merde c'est sûr !

Je croyais être un solitaire, en fait c'est tout l'inverse. Je suis un être qui a besoin des autres et n'a envie de parler à personne lorsque je suis moi-même.

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10 février 2016

Un soir de février.

Le vent a soufflé sur ma flamme, comme si la nature avait voulu m'étteindre. J'ai vacillé longuement, puis j'ai écouté ce qu'elle avait à me dire. C'est là qu'elle s'est mise à pleurer sur mon épaule. Ses larmes avaient le poids de tout le malheur du monde. Il faisait noir et seule ma flamme, attaquée de toutes parts, sintillait faiblement de l'infini de l'univers.

3 février 2016

Je suis un égocentrique qui ne pense qu'aux autres.

Chaque pensée est personnifiée en un être humain qui me donne envie de m'en aller a jamais.

Imaginer le bonheur m'est difficile car lui même me rend malade. Parce qu'il est aussi éphémère que le sourire d'une putain; parcequ'il est entouré de laideur, entaché de mensonge et quand bien même il serait vrai une ombre ne pourrait qu'être au dessus à nous rappeler que tout ça sera bientôt fini. Pourquoi fini ? pour mille et une raisons qui font que le bonheur absolu m'est impossible.

Loin de profiter de l'instant présent, incapable de savourer pleinement un moment. Parce que je veux être unique, que ce moment m'appartienne et que personne ne gravite autour. Que la personne qui partage ce bonheur n'ai moi et que moi dans la peau.

Je suis un égocentrique qui ne pense qu'aux autres.

 

2 février 2016

Voici la mort

Mauvaise nouvelle. Je pense souvent à la mort. Au scuicide pour être exact. Je n'y pense pas sérieusement cela dit. Il m'a toujours fasciné. Il y a beaucoup d'émotion qui se dégage quand j'entend parler du scuicide de quelqu'un. Pas des scuicides de chagrin d'amour ou de vie plus triste qu'un hiver à Vesoul. Les vies normales, misent à terme volontairement par leur possésseur. Pour quelle raison exacte ce geste ? Je pense avoir chaque jour un peu plus la réponse et ça m'éffraie. 

Le quotidien, là est le problème. Le quotidien est laid, il est froid et humide comme la gueule des gens que je croise dans les rues de la ville chaque jour que dieu fait. J'ai du mal à trouver la beauté du monde en ce moment. Pas dans le quotidien en tout cas.

Je m'essais au mode de vie Épicurien, je tente de me prendre pour un hédoniste, être un peu plus animal. C'est pas facile mais ça me fait du bien. À vouloir avoir trop de règles j'étais devenu très rigide et fermé. Le problème c'est que les hédonistes que je connais sont des bourrus, sans poésie aucune. C'est répugnant, ça ne donne pas envie. Et quand bien même j'imaginerais un hédonniste poétique il me dégouterais parce que l'esthétique de l'Homme de plus en plus me donne des nausés.

Il m'arrive de voir la beauté apparaitre parfois... Peut être un espoir dans ce monde déjà désespéré. 

 

Voici la mort, que le monde s'incline, 

Voici la mort, mais n'ai pas peur,

Mon amour.

Et le vieil indien, danse.

Allez qu'on danse, allez qu'on danse.

Voici la mort,

Et les putins sucent des géant et des nains,

Et des cactus.

Allez viens marchons sur les braises,

mais ne lèche pas ma main, non ne lèche pas ma main.

Voici la mort, 

Viens trinque avec dieu

Mais non c'est pas du vin, oui mon ange c'est du sang,

À la santé des coeurs, à la santé du sang,

À ta santé mon père, toi que je n'ai pas connu,

À ta santé l'amour, à ta santé la mort ...

Nos coeur ensemble et nos âmes en paix,

de l'amour dans les yeux, on montra au ciel.

Puisqu'il n'est pas un dieu qui ne les comprennent,

viens danser sur le feu, mets ta main dans la mienne.

5 décembre 2014

Nb

Je vois que viens ici lorsque mon cœur s'exprime. Cela faisait longtemps.
5 décembre 2014

Grisaille

Mes pensées ignorantes errent au milieu des âmes hédonistes.

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